Introduction à la gestion différenciée
Par définition, la gestion différenciée des espaces verts est un mode de gestion qui a pour but de varier et d’adapter la gestion et l’entretien en fonction du type de surfaces, des usages et des intérêts écologiques et paysagers.
Le but est de réussir à concilier développement de la biodiversité et accueil du public, d’optimiser le temps consacré à l’entretien et de rationaliser l’utilisation des ressources. La gestion différenciée doit permettre aux collectivités qui la mettent en place de composer avec leurs contraintes techniques, organisationnelles, politiques et sociales.
Ce nouveau modèle de gestion vient en opposition à celui mis en place jusqu’alors qui semble avoir atteint ses limites (homogénéisation des espaces entrainant un appauvrissement des espèces animales et végétales, perturbations des équilibre écologiques favorisant la propagation de parasites et pathogènes, pollution diffuse par l’utilisation d’intrants, consommations excessives de ressources naturelles…).
De plus, en tant qu’éléments constitutifs de la matrice des trames vertes et bleues, les espaces verts sont devenus les outils de base pour préserver la biodiversité urbaine, les collectivités ont donc tous intérêts à les préserver au mieux, avec un objectif de maintien ou d’amélioration de leur qualité écologique.
Le principe clé est de rompre avec un entretien « classique » habituel en ciblant les interventions.
Par définition, la gestion différenciée des espaces verts est un mode de gestion qui a pour but de varier et d’adapter la gestion et l’entretien en fonction du type de surfaces, des usages et des intérêts écologiques et paysagers.
Le but est de réussir à concilier développement de la biodiversité et accueil du public, d’optimiser le temps consacré à l’entretien et de rationaliser l’utilisation des ressources. La gestion différenciée doit permettre aux collectivités qui la mettent en place de composer avec leurs contraintes techniques, organisationnelles, politiques et sociales.
Ce nouveau modèle de gestion vient en opposition à celui mis en place jusqu’alors qui semble avoir atteint ses limites (homogénéisation des espaces entrainant un appauvrissement des espèces animales et végétales, perturbations des équilibre écologiques favorisant la propagation de parasites et pathogènes, pollution diffuse par l’utilisation d’intrants, consommations excessives de ressources naturelles…).
De plus, en tant qu’éléments constitutifs de la matrice des trames vertes et bleues, les espaces verts sont devenus les outils de base pour préserver la biodiversité urbaine, les collectivités ont donc tous intérêts à les préserver au mieux, avec un objectif de maintien ou d’amélioration de leur qualité écologique.
Le principe clé est de rompre avec un entretien « classique » habituel en ciblant les interventions.
Les avantages liés à la mise en place d’une gestion différenciée
La gestion différenciée des espaces se traduit principalement par la mise en place au cas par cas de techniques particulières et adaptées en fonction du milieu. En lieu et place d’un traitement uniforme de tous les espaces, la gestion différenciée s'attache à adapter pour chaque espace vert un protocole de plantations et d'entretiens spécifiques en fonction de la nature de l’espace, du taux de fréquentation, des activités ludiques possibles…
Pour les collectivités, la mise en place d’un plan de gestion différenciée des espaces verts permet une planification globale d’entretien, est d’affecter prioritairement du temps et des moyens là où cela est indispensable (habitude d’usage, confort du public, fonctionnalités de l’espace considéré…) et limiter les interventions au minimum là où on peut se permettre d’établir des ambiances plus naturelles, ou là où on peut se permettre une gestion moins intensive dans une perspective de rationalisation des moyens disponibles par le biais d’intervention plus ciblées et moins fréquentes.
La mise en place de ce type de gestion ce prévoit en générale sur plusieurs années pour laisser le temps aux espaces à renaturer de reprendre leur place et état « naturel ». Il convient de répertorier les espaces existants que l’on veut intégrer dans ce mode de gestion en prenant en compte :
Enfin, la mise en place d’une gestion différenciée des espaces verts doit permettre de :
La gestion différenciée des espaces se traduit principalement par la mise en place au cas par cas de techniques particulières et adaptées en fonction du milieu. En lieu et place d’un traitement uniforme de tous les espaces, la gestion différenciée s'attache à adapter pour chaque espace vert un protocole de plantations et d'entretiens spécifiques en fonction de la nature de l’espace, du taux de fréquentation, des activités ludiques possibles…
Pour les collectivités, la mise en place d’un plan de gestion différenciée des espaces verts permet une planification globale d’entretien, est d’affecter prioritairement du temps et des moyens là où cela est indispensable (habitude d’usage, confort du public, fonctionnalités de l’espace considéré…) et limiter les interventions au minimum là où on peut se permettre d’établir des ambiances plus naturelles, ou là où on peut se permettre une gestion moins intensive dans une perspective de rationalisation des moyens disponibles par le biais d’intervention plus ciblées et moins fréquentes.
La mise en place de ce type de gestion ce prévoit en générale sur plusieurs années pour laisser le temps aux espaces à renaturer de reprendre leur place et état « naturel ». Il convient de répertorier les espaces existants que l’on veut intégrer dans ce mode de gestion en prenant en compte :
- la localisation ;
- la superficie ;
- le type d’usage ;
- les tâches et la charge d’entretien (tonte, désherbage, taille, élagage, arrosage, ramassage des détritus…), la fréquence et le matériel utilisé ;
- les espèces végétales présentes ;
- la diversité biologique.
Enfin, la mise en place d’une gestion différenciée des espaces verts doit permettre de :
- réduire les dépenses liées à la réparation pour cause de maladies ou de parasités,
- réduire la fréquence des tontes,
- effectuer des économies d’eau (implantation de systèmes de récupération d'eau, mise en place de systèmes d'économiseurs d'eau type arrosage goutte à goutte, déviation d'un écoulement pluvial...),
- diminuer les déplacements sur des sites moins entretenus,
- réduire la consommation de carburant,
- réduire l’utilisation d’intrants
Gestion des espaces verts de Breteuil
Concilier les demandes de propreté et de nature en ville, souvent antinomiques, pèsent dans les orientations politiques et par conséquent sur les plans et outils de gestion.
Des allers-retours et des échanges avec les services sont nécessaires pour ajuster la gestion des espaces à leurs usages. Puis, une fois la mise en place plus avancée, cela se traduit par la modification et l’affirmation des ambiances et des caractéristiques de chaque site, menant vers un environnement global plus sain. De plus, adopter des modes de gestion différenciés doit permettre de concilier conservation, valorisation du patrimoine historique et naturel de la commune (arbres têtards, espèces régionales…).
Concernant le cas spécifique de note commune, on peut distinguer quatre grands types d’espaces et la gestion associée à chacun d’eux :
Les espaces soignés
Les espaces soignés sont structurés et mis en scène. Le fleurissement est horticole, c’est-à-dire que les plantes sont sélectionnées pour leurs aspects esthétiques. La végétation spontanée n’est pas tolérée.
Entretien : tonte du gazon avec ramassage et taille régulière des arbustes, débroussaillage au pied des arbres, des bâtiments et du mobilier urbain très fréquent, découpage des bordures, arrosages réguliers, fleurissement...
Lieux : centre-ville, entrées de ville, terrains de sport...
Les espaces d’accompagnement
Ces espaces collectifs accompagnent les lieux de vie, comme certaines rues, lotissements et squares. Ils ont un usage récréatif et cherchent à offrir aux usagers un cadre de vie agréable. La végétation spontanée est tolérée mais maîtrisée, le gazon est fleuri. Quelques espèces végétales sont plantées et viennent compléter les fleurs et plantes déjà présentes.
Entretien : tonte du gazon avec mulching ou ramassage, débroussaillage au pied des arbres une fois sur trois, taille paysagère des arbustes et haies...
Lieux : écoles, résidences, aires de jeux, plan d’eau, plates-bandes proche des voiries...
Les espaces rustiques
Les espaces rustiques privilégient la végétation spontanée et la biodiversité. La flore sauvage est tolérée, sinon encouragée, sur les allées et certains espaces verts.
Entretien : fauche tardive et débroussaillage au pied des arbres une à deux fois par an. Pour des raisons de sécurité et de salubrité, une bande d’entretien d’environ deux mètres près des cheminements ou des propriétés privées est fauchée plus régulièrement.
Lieux : prairies urbaines, vallée saint-pierre, abords des bassins d’orages, bordures de bois…
Les espaces naturels
Ces espaces ont une fonction écologique très forte. La nature s’y développe pour accueillir des espèces végétales et animales qui avaient disparu, pour protéger les zones humides et les cours d’eau. La végétation spontanée est la règle.
Entretien : l’entretien des espaces naturels est très limité. Le service espaces verts n’intervient que pour les maintenir propres ou pour des raisons de sécurité (arbre qui menace de tomber, risque incendie...)
Lieux : prairies, landes, boisements, zones humides...
Le cimetière a quant à lui une gestion sans pesticides qui lui est propre du fait de sa spécificité d’usage, tout en respectant toujours la loi Labbé de 2014.
Concilier les demandes de propreté et de nature en ville, souvent antinomiques, pèsent dans les orientations politiques et par conséquent sur les plans et outils de gestion.
Des allers-retours et des échanges avec les services sont nécessaires pour ajuster la gestion des espaces à leurs usages. Puis, une fois la mise en place plus avancée, cela se traduit par la modification et l’affirmation des ambiances et des caractéristiques de chaque site, menant vers un environnement global plus sain. De plus, adopter des modes de gestion différenciés doit permettre de concilier conservation, valorisation du patrimoine historique et naturel de la commune (arbres têtards, espèces régionales…).
Concernant le cas spécifique de note commune, on peut distinguer quatre grands types d’espaces et la gestion associée à chacun d’eux :
Les espaces soignés
Les espaces soignés sont structurés et mis en scène. Le fleurissement est horticole, c’est-à-dire que les plantes sont sélectionnées pour leurs aspects esthétiques. La végétation spontanée n’est pas tolérée.
Entretien : tonte du gazon avec ramassage et taille régulière des arbustes, débroussaillage au pied des arbres, des bâtiments et du mobilier urbain très fréquent, découpage des bordures, arrosages réguliers, fleurissement...
Lieux : centre-ville, entrées de ville, terrains de sport...
Les espaces d’accompagnement
Ces espaces collectifs accompagnent les lieux de vie, comme certaines rues, lotissements et squares. Ils ont un usage récréatif et cherchent à offrir aux usagers un cadre de vie agréable. La végétation spontanée est tolérée mais maîtrisée, le gazon est fleuri. Quelques espèces végétales sont plantées et viennent compléter les fleurs et plantes déjà présentes.
Entretien : tonte du gazon avec mulching ou ramassage, débroussaillage au pied des arbres une fois sur trois, taille paysagère des arbustes et haies...
Lieux : écoles, résidences, aires de jeux, plan d’eau, plates-bandes proche des voiries...
Les espaces rustiques
Les espaces rustiques privilégient la végétation spontanée et la biodiversité. La flore sauvage est tolérée, sinon encouragée, sur les allées et certains espaces verts.
Entretien : fauche tardive et débroussaillage au pied des arbres une à deux fois par an. Pour des raisons de sécurité et de salubrité, une bande d’entretien d’environ deux mètres près des cheminements ou des propriétés privées est fauchée plus régulièrement.
Lieux : prairies urbaines, vallée saint-pierre, abords des bassins d’orages, bordures de bois…
Les espaces naturels
Ces espaces ont une fonction écologique très forte. La nature s’y développe pour accueillir des espèces végétales et animales qui avaient disparu, pour protéger les zones humides et les cours d’eau. La végétation spontanée est la règle.
Entretien : l’entretien des espaces naturels est très limité. Le service espaces verts n’intervient que pour les maintenir propres ou pour des raisons de sécurité (arbre qui menace de tomber, risque incendie...)
Lieux : prairies, landes, boisements, zones humides...
Le cimetière a quant à lui une gestion sans pesticides qui lui est propre du fait de sa spécificité d’usage, tout en respectant toujours la loi Labbé de 2014.