La première mention de Breteuil se situe en 1049, grâce à la bulle du pape Léon IX, qui fut donnée lors du concile de Reims. Dans cette lettre patente du pape, on y relève la plus ancienne mention écrite de Breteuil.
Vers 1180, le comté de Breteuil est rattaché à celui de Clermont. Vers 1226, Amice, qui fut vicomtesse de Breteuil, accorde la première charte de franchise communale aux habitants.
Vers 1435, la forteresse médiévale, qui fut occupée en dernier lieu par un ancien compagnon de Jeanne d’Arc (La Hire), est démantelée progressivement et ordonnée suite au traité d’Arras.
Vers 1527, décès du dernier abbé régulier de Breteuil. L’Abbaye se trouve ainsi placée sous un régime de la commende.
Vers 1589, l’Abbaye se retrouve pillée et le bourg est en grande partie incendié lors des guerres de la Ligue.
Vers 1790-93, lors de la révolution, Breteuil devient chef-lieu de district révolutionnaire. Alors les domaines abbatial et conventuel sont vendus comme des biens nationaux. Quant au marais communaux bordant la Noye, ils sont partagés entre les habitants.
Mai-Juin 1940, la ville de Breteuil se retrouve détruite à 60% par les bombardements allemands. Le centre-ville, avec son église des XIIIe-XVIe siècles, est donc anéanti.
De 1947 à 1960, la reconstruction de Breteuil a lieu, grâce au plan de l’architecte-urbaniste Georges Noël.
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